Pour la 3ème année consécutive sous nos couleurs, Sylvain BESNARD participe à son 17ème Dakar !
Sylvain BESNARD, conducteur PREMAT sur notre site de Marolles-Sur-Seine participe pour sa 17ème fois au Dakar.
Parcours DAKAR 2021
Rétrospective
28.12.20 : Départ de Paris
Une petite photo de l’équipage prêt à embarquer à l’aéroport CDG.
L’équipages est composé de :
Sylvain BESNARD : Pilote 🇫🇷
Tom BESNARD : Co-Pilote 🇫🇷
Sylvain LALICHE : Mécanicien 🇫🇷
02.01.21 : Prologue
Cette année plus que jamais, comme le souligne David Castera, directeur du Rallye Dakar, « prendre le départ c’est déjà une première victoire ».
L’heure du départ a donc enfin sonné pour les concurrents du Dakar 2021 après tant d’incertitudes, quelques journées d’isolement, et les derniers préparatifs. Ils se sont élancés pour un prologue de 11 km, découvrant un avant-goût des extraordinaire paysages que leur promet cette deuxième édition en Arabie Saoudite.
Dans le MAN de Ric Rallye, quelques derniers réglages
C’est la fin d’une première longue journée pour notre trio : après les « vérifs » qui ont eu lieu le matin, le MAN a pris le départ de cette petite boucle d’échauffement dans le sable. Pour Sylvain B. et Sylvain L., l’exercice constitue une mise en bouche propre à tester le matériel et les réflexes, et pour Tom c’est le moment d’effectuer quelques réglages et de prendre ses marques dans le véhicule.
Dès demain, le 3 janvier, la première étape marquera le début d’une immersion totale pour tous les concurrents qui seront cette année placés sous « bulle » avec très peu d’interactions avec l’extérieur.
03.01.21 : Étape 1
JEDDAH > BISHA
Cette première étape donne le ton : après le tour de chauffe de la veille, les concurrents sont tout de suite mis dans le bain avec une « vraie » spéciale de 277 km. Une alternance de dunes, de cassant et de roulant, et beaucoup de navigation pour corser la difficulté.
A bord du MAN, quelques remous
Pour Tom, qui vit son premier Dakar, on entre tout de suite « dans le vif du sujet ». Les passages caillouteux qui secouent la cabine font pour lui office de baptême du feu…
L’équipe a également vécu sa première intervention auprès de la Mégane dont l’assistance lui a été confiée. Une panne de direction assistée les a occupés un long moment, puis c’est une fuite d’essence qui a occasionné un début d’incendie – rapidement maîtrisé – sur le même véhicule, rendant inévitable son remorquage jusqu’au CP3 où il a été pris en charge par l’assistance de l’organisation.
Une arrivée tardive au bivouac
Après cette expérience qui en annonce d’autres, peut-être plus éprouvantes encore, c’est un trio épuisé qui est finalement arrivé à Bisha alors que la nuit était déjà bien avancée… Courage, encore un peu de travail sur le camion, puis une (courte) nuit réparatrice au bivouac avant de repartir de plus belle pour la prochaine étape.
04.01.21 : Étape 2
BISHA > WADI AL-DAWSIR
Nouvelle étape, nouveau décor : en quittant Bisha, les pistes rocailleuses laissent place à des plateaux sablonneux, puis à une succession de dunes, particulièrement techniques en partie finale.
Place à la solidarité
Dans le MAN on a eu un peu chaud aujourd’hui : « les dunes ont occasionné leur lot de stress, explique Sylvain B. Il y a eu ce moment où un trou dissimulé derrière une crête nous a surpris, et nous nous sommes retrouvés piégés avec du sable jusqu’à la moitié de la calandre ». L’équipe a été sortie d’affaire par le camion VOLVO MAMMOET RALLYSPORT #529 (Pays-Bas) avec à son bord, notamment, Mitchel Van Brink, 18 ans, le plus jeune chauffeur de l’histoire du Dakar, et qui ne manque pas de sang froid. En quelques minutes les sangles ont tiré notre trio de ce mauvais pas. Cet élan de solidarité a trouvé son juste retour quand, dans la dernière partie de l’étape c’est cette fois le VOLVO néerlandais qui s’est trouvé en mauvaise posture. Sans hésitation l’équipe du MAN a pu lui rendre la pareille en l’aidant à reprendre sa route.
25e temps des camions
Malgré ces contretemps, notre équipée a enregistré un bon timing, le 25e de la catégorie sur cette étape. Une arrivée au bivouac moins tardive que la veille lui permettra, après une rapide révision du véhicule, de s’offrir une bonne nuit de sommeil. Quant à l’épreuve de demain, de nouvelles dunes sont déjà en vue…
05.01.21 : Étape 3
WADI AD-DWASIR > WADI AD-DWASIR
Au programme de cette étape : du sable, rien que du sable. Dans cette boucle, où les passages techniques dans les dunes et les sections rapides se sont succédés, les concurrents les plus expérimentés ont su tirer leur épingle du jeu, passant ainsi l’épreuve avec un chrono avantageux.
Une journée bien remplie
Pour Sylvain B., pilote du MAN, ce fut une bonne journée. Il a même trouvé la spéciale plutôt sympathique, malgré des passages trialisants dont les roches n’ont pas épargné certains concurrents.
Parmi eux, les deux camions d’assistance de l’équipe PH Sport, obligés de quitter l’étape tant les dégâts étaient importants. Pour le SSV Zephir #380 de Kris Meeke (PH Sport), lui aussi en grande difficulté, le passage de l’équipe Ric Rallye a donc été providentiel : privé des véhicules d’assistance de son équipe, il a pu être tracté par le MAN sur les 30 derniers kilomètres de l’étape, puis les 100 km de liaison.
Le Saint-Bernard des sables
Sollicités, les deux Sylvain et Tom l’ont été tout au long de l’étape. Dès le début de la spéciale, l’un des véhicules SRT #348 piloté par Alexandre Leroy s’est ensablé. À deux reprises, le MAN l’a sorti d’affaire rapidement. Un soulagement pour le duo franco-belge reconnaissant qui a pu poursuivre son parcours.
Mais notre équipe de Saint-Bernard a également connu quelques déboires dans les dunes qui, décidément, n’épargnent personne : le MAN, « tanké » sur une crête un petit moment, a dû être secouru par l’un des camions concurrents, puis a déjanté quelques kilomètres plus loin. Heureusement, ces incidents ne lui ont coûté que quelques minutes.
De retour au bivouac, avec peu de travail sur le camion, le trio peut se préparer sereinement à l’étape de demain, l’une des plus longues de la course.
06.01.21 : Étape 4
WADI AD-DWASIR > RIYADH
« Voilà une spéciale bien agréable », s’exclame Sylvain B. qui s’est fait plaisir au volant du MAN. L’étape du jour a offert aux concurrents un enchaînement de terrains de jeu. Des liaisons, plutôt longues mais pleines de surprises, des pistes sinueuses qui s’enchaînent rapidement et des passages de dunes ont régalé les pilotes qui ont pu tester quelques pointes de vitesse. Avec beaucoup de navigation et quelques points GPS bien cachés, les co-pilotes, quant à eux, n’ont pas eu le temps de s’endormir…
Un bémol au bivouac
… Une journée presque parfaite, qui s’est terminée par une mauvaise surprise au bivouac pour notre trio : une lame de suspension cassée sur le MAN, qui a occasionné un peu de mécanique non prévue au programme.
Le point de vue du rookie
Tom, qui vit son premier Dakar, s’accroche pour garder le rythme malgré des nuits un peu trop courtes… Ces quatre journées sur les chapeaux de roue lui ont offert une belle entrée en matière. À bord du MAN, notre rookie savoure cette expérience hors du commun, profitant de chaque instant sans se laisser gagner par la fatigue.
L’épreuve de demain promet d’être décoiffante, alors souhaitons-lui de bien dormir avant de l’aborder !
07.01.21 : Étape 5
RIYADH > BURAYDAH
Cette longue spéciale semée d’embûches a mis à l’épreuve les nerfs des pilotes et la concentration des navigateurs. Prudence et réflexion furent les deux maîtres mots pour ne pas y laisser trop de plumes.
Quelle journée !
Mathieu Serradori #308 se souviendra sans doute longtemps de cette étape. Dès le kilomètre 17, il a arraché le demi train arrière gauche de son CR6 sur un rocher. Rapidement arrivée sur les lieux, l’équipe d’assistance Ric Rallye a pu réparer le véhicule, mais ce n’était là que le début d’une descente aux enfers.
30 kilomètres plus loin le duo Serradori/Lurquin perdait la roue arrière gauche, premier maillon d’une succession d’avaries… Les deux Sylvain et Tom ont d’abord réparé la roue puis enchaîné les dépannages liés aux dégâts collatéraux : remplacements de pièces endommagées et multiples crevaisons successives…
Enfin, 30 kilomètres avant l’arrivée, l’ultime casse de la journée a sonné la fin de partie pour le binôme franco-belge et c’est le MAN qui a fini par extraire le CR6 des dunes à l’aide des sangles pour le ramener jusqu’à la ligne d’arrivée, à 3 heures du matin.
Un bivouac improvisé
Bon nombre de participants ont également rencontré de grosses difficultés, à tel point que l’organisation a fini par improviser un second bivouac à l’arrivée de la spéciale pour éviter aux plus malchanceux la liaison de nuit, d’autant plus que le départ de l’étape suivante aura lieu au même endroit.
En raison des fortes précipitations récentes, l’étape d’aujourd’hui a été raccourcie et le passage de dunes supprimé du tracé. Avec seulement 1h30 de sommeil, parions que notre trio éprouvé appréciera cet allègement de parcours !
08.01.21 : Étape 6
BURAYDAH > HA’IL
Lors de cette dernière étape avant la journée de repos, les concurrents se sont vite aperçus que pour atteindre Ha’il, ici surnommée capitale du rallye tout terrain, il vaut mieux aimer, voire adorer le sable. Car les pistes qu’ils ont découvertes n’en manquent pas ! Heureusement, les pluies des journées précédentes avaient rendu le terrain un peu plus stable qu’à l’accoutumée.
Pas de casse !
Pour les camions, c’est un peu plus compliqué : quelques dévers et de belles montées ont pimenté le parcours du MAN. Mais cette journée s’est déroulée sans accroc, selon Sylvain B : seulement deux alertes des véhicules de la team SRT, le #308 de M. Serradori et le #348 de A. Leroy, qui sont finalement parvenus tous les deux à repartir sans l’intervention du trio.
Enfin un break
Cette fois – et grâce à la suppression d’une boucle de 150 kilomètres – l’arrivée de l’équipe Ric Rallye au bivouac n’a pas été trop tardive. Un repas sur le pouce, et au lit ! Pour les deux Sylvain et Tom, la journée de repos de ce samedi sera très active avec une grosse révision du camion. En effet, ils sont déjà focalisés sur la suite, et sur les deux étapes marathon de dimanche 10/01 et lundi 11/01, où seuls les véhicules d’assistance course assureront les dépannages ; deux journées où il faut tout anticiper. Qui a dit que le Dakar était une promenade de santé ?
09.01.21 : Journée de repos
Une journée « off » active
L’équipe de Ric Rallye n’a rien laissé au hasard pour se préparer à cette épreuve. Le camion a été soigneusement révisé et chargé de pièces supplémentaires. Au retour, c’est un véritable marathon mécanique qui s’est joué au bivouac entre les mains du trio : 4 voitures, deux SSV et un camion sont passés au peigne fin pour être d’attaque à l’aube. Mission accomplie en quelques heures. Ce soir, tout le monde passe la nuit dans des dortoirs, les nostalgiques des colonies de vacances se régalent…
10.01.21 : Étape 7
HA’IL >SAKAKA
L’étape de ce jour démarre sur une triste nouvelle : la mort d’Hubert Auriol, légende du Paris-Dakar. On se souviendra de lui comme du triple vainqueur du rallye : deux fois à moto puis une fois en auto, mais aussi comme directeur du Dakar de 1994 à 2005. Concurrents et organisation pensent à lui avec émotion et lui dédieront sans doute cette édition 2021.
Prudence et mesure
Étape marathon oblige, le maître-mot des deux prochaines journées est la gestion des risques : reliefs ininterrompus, plateaux caillouteux, pistes sinueuses… Pas de précipitation afin de limiter la casse, car, à l’arrivée, seuls les véhicules en courses seront autorisés à assurer la partie mécanique.
11.01.21 : Étape 8
SAKAKA > NEOM
L’orage et la pluie qui ont accompagné hier matin le départ de l’étape marathon ont aujourd’hui laissé place au soleil et à des températures plus clémentes. Sur le parcours du jour, les concurrents sont passés des pistes de sable et de roches à un paysage impressionnant de falaises ocres et brunes.
Beaucoup de crevaisons, un peu de casse…
L’équipe de Ric Rallye n’a pas relâché sa vigilance aujourd’hui : le poids du MAN, chargé à fond, corse les difficultés du terrain, qui s’est transformé au fil des kilomètres en véritable jeu de piste avec des points GPS parfois très bien cachés !
La première intervention du jour s’est faite auprès du Saoudien Y. Saidan #316 qui n’avait plus de roue de secours, une déconvenue devenue la principale thématique de cette épreuve avec des pistes propices aux crevaisons multiples, qui ont entraîné une véritable pénurie de roues… Mais c’est la CR6 # 358 des Brésiliens M.T. Gastaldi et L. Roldan qui a donné du fil à retordre à notre trio d’assistance, appelé pour un spectaculaire tonneau par l’avant. Après le remplacement du radiateur d’eau, notamment, le véhicule est finalement parvenu à reprendre sa route allégé de ses portières, capot et pare-brise !
Une arrivée au bivouac en fin de cortège
Mission accomplie pour les deux journées marathon. Sylvain B., soulagé, n’a ce soir qu’un regret : que leur arrivée tardive ne lui ait pas permis d’admirer l’étrange paysage de canyons en plein jour.
Mais pour l’heure il est temps de décharger le MAN et de lui prodiguer sa révision quotidienne avant quelques heures de repos bien méritées.
12.01.21 : Étape 9
NEOM > NEOM
De superbes paysages se sont succédés sur les 465 kilomètres de la boucle du jour autour de Neom. Pourtant, malgré un départ en bord de mer, rien à voir avec une promenade de plaisance ! Pour les concurrents, impossible de profiter du somptueux décor tant le terrain demandait technique et attention. Sur la majeure partie du parcours, les roches tranchantes rendaient les pistes difficilement praticables. Les crevaisons se sont à nouveau enchaînées pour toutes les catégories de véhicules, entraînant de nombreux abandons à l’issue de cette 9e étape.
Une assistance très sollicitée
« Epuisés », c’est le terme qui vient en premier à Sylvain B. en conclusion de cette journée. Même si le camion a connu « seulement » une crevaison, le trio de Ric Rallye a été bien sollicité par des équipes en détresse. L’intervention la plus marquante du jour : le SSV #440 de P. et R. Becquart s’est retrouvé… sans volant. Heureusement, l’aventure n’a pas fait de blessés. Sylvain L. a su déployer ses talents de mécano : jouant les Mc Gyver, il est parvenu à ressouder le moyeu qui s’était cassé sous les chocs répétés. Après avoir craint que l’aventure ne s’arrête là pour eux, père et fils Becquart ont finalement pu reprendre la route avec leur SSV.
Journée éprouvante
Un bilan un peu morose pour Sylvain B., Sylvain L. et Tom : navigation compliquée, secousses sans répit dans la cabine, ils se sont même égarés à un moment et sont allés au bout de leurs forces. Seule consolation : la perspective de ne pas se coucher trop tard, le camion n’ayant pas trop souffert au cours de l’étape.
Clin d’oeil : l’émission de France 4 de ce mardi 12.01 mentionne le MAN #549 dans son tour d’horizon des camions (à partir de 00:35:00)
13.01.21 : Étape 10
NEOM > AIUIA
Encore un décor époustouflant aujourd’hui, même si les équipages peuvent à peine en profiter… C’est bien dommage, car les passionnés de géologie auraient été comblés. Les pistes serpentaient entre d’étonnantes montagnes aux formes improbables. Un véritable musée de sculptures naturelles à ciel ouvert ! Ce fut une étape sympathique et variée comme les aiment Sylvain B. et ses acolytes.
Une intervention seulement
Pour les « men in MAN », seule la navigation a posé problème aujourd’hui, la fatigue aidant. L’unique incident de la journée, survenu 130 kilomètres avant l’arrivée, les a retenus une bonne heure. La moitié du train avant du CR6 #316 de Y. Saidan et A. Kuzmich a été arrachée lors d’une sortie de piste. Les dégâts importants ont donné du fil à retordre à notre équipe d’assistance, mais ils sont finalement parvenus à remettre le véhicule sur ses roues à la tombée de la nuit. La pénombre n’a pas facilité les derniers kilomètres à travers les dunes…
Retour dans le classement
Arrivé au bivouac, Sylvain B., inquiet de ne plus voir apparaître son camion dans le classement, s’est enquis d’une explication auprès des officiels. Le MAN #549 aurait-il tout simplement été « oublié » ? Après quelques échanges, une bonne nouvelle : dès demain il sera réintégré et, en conséquence, pourra partir plus tôt, ce qu’appréciera le trio qui commençait à se lasser des départs dans les dernières places.
14.01.21 : Étape 11
AIUIA > YANBU
Cette avant-dernière étape, pourtant raccourcie d’une cinquantaine de kilomètres rendus impraticables par les précipitations, a mis les concurrents au supplice, c’est le moins que l’on puisse dire. La plus longue spéciale, avec ses 464 kilomètres, a cumulé à elle seule le pire de toutes les étapes précédentes : difficultés de navigation, roches, dunes…
Nuit blanche
Pour l’équipe de Ric Rallye et le duo franco-belge A. Leroy/N. Delangue, cette journée fut la plus cauchemardesque d’entre toutes. Le CR6 #348 a cumulé les casses et les problèmes techniques. Un véritable parcours du combattant, ponctué de chantiers de réparation interminables et de remplacements de pièces. Au petit matin, le magicien de la mécanique Sylvain L. étant à cours de solution, le véhicule a été sanglé puis tracté jusqu’à Yanbu.
On enchaîne !
Arrivé au bivouac à 8h du matin, notre trio n’a pas eu le temps de souffler avant de remonter dans le MAN, enchaînant la dernière étape sans transition après une nuit blanche éreintante. Les 200 ultimes kilomètres avant le podium d’arrivée auront comme un parfum de libération…
15.01.21 : Étape 12
YANBU > JEDDAH
Dernière étape, dernières difficultés : pour regagner Jeddah, les concurrents ont eu droit à une dernière vraie épreuve technique et complexe, histoire de ne pas crier victoire trop vite…
Bravo
L’équipe de Ric Rallye a passé la ligne d’arrivée avec une grande fierté et un énorme soulagement. Le trio n’a pas volé sa médaille de finisher, et termine 2e de sa catégorie (sur 11 véhicules engagés). Après le podium, ils retrouveront le confort d’une chambre d’hôtel, une salle de bains et un vrai lit pour la nuit la plus réparatrice qu’ils aient connue depuis longtemps. Fêter cette belle arrivée, ils y penseront plus tard quand les forces seront revenues !
Alors, heureux ?
Sylvain B. :
Pour lui, le maître-mot de cette édition sera intensité. Des interventions tous les jours et des arrivées souvent très tardives n’ont laissé aucun répit au MAN. La plus belle récompense pour lui, ce sont les félicitations chaleureuses qu’ils ont reçues pour leur professionnalisme.
Tom :
Pour un premier rallye, le rookie a vécu une immersion dans le grand bain sans préambule !
C’est une expérience qu’il n’oubliera jamais. De sa découverte du milieu du rallye et de la « tribu » du Dakar, il gardera en tête mille images. Et une réelle motivation pour tout apprendre de la navigation et du rôle de copilote.
Sylvain L. :
Son efficacité n’aura eu d’égale que sa discrétion. « Magic » Sylvain, a été plus que sollicité au fil de ces 12 étapes et a montré qu’il était l’homme de la situation en toutes circonstances.